Modèle de réflexion pour une place industrielle suisse compétitive sur la base des projets de numérisation et de réseautage d’Industrie 4.0

L’expression « Industrie 4.0 » a été influencée en 2012 par l’initiative allemande du même nom et s’est établie au niveau international. Toutefois, la présence élevée de ce thème dans les médias, sur des outils de marketing et lors de nombreuses manifestations a donné lieu à diverses interprétations. De plus, diverses tendances parallèles (telles que Internet of things, additive manufacturing, etc.) ont contribué à une plus ample dilution de la réflexion de base d’« Industrie 4.0 ». Raison pour laquelle il est déterminant pour procéder de manière commune de mettre sur pied et d’établir une vision uniforme et supérieure d’« Industrie 4.0 ». La charte « Industrie 2025 » en constitue un outil. Il faut la comprendre comme un modèle de réflexion comprenant vision et champs d’action. Elle s’oriente sur la place industrielle suisse en se basant sur des approches liées à la numérisation et à la mise en réseau d’« Industrie 4.0 ».

Dans l’espace économique globalisé, la Suisse se voit confrontée à de nombreux défis. Pour continuer d’agir avec succès et compétitivité, ainsi que pour assurer des emplois en Suisse, il est nécessaire d’agir : la nouvelle orientation engagée dans le monde entier vers des chaînes de création de valeur numérisées et en réseau doit aussi être poursuivie dans l’industrie suisse de manière judicieuse et conséquente – aussi bien dans les processus existants que dans les nouveaux développements. C’est ainsi que la place industrielle suisse est renforcée par l’innovation permanente et le développement de savoir-faire. L’industrie suisse s’engage avec ses associations pour l’application du modèle de réflexion « Industrie 2015 » – avec l’intention de maintenir le bien-être de l’ensemble de la population suisse avec une place industrielle suisse forte.

La vision de chaque entreprise se base sur quatre piliers :

Industrie 4.0, la charte, suisse

Industrie 4.0, suisse, La charte

Les investissements et les mesures en suspens se basent sur quatre champs d’action :